20 ans après

De la bobine à ruban des tout débuts à la clé USB 5 T, avec l’évolution de la technologie informatique non seulement les supports de stockage changent mais ils deviennent périmés au point de ne plus pouvoir retrouver leur contenu. T-Bear est donc en train de transférer tout ce qu’il avait emmagasiné sur CD tant qu’il en est encore temps en même temps sur des nuages et sur des disques durs externes.

Nostalgie en redécouvrant ses années de vagabondage aux États-Unis puis en France avant son retour et sa sédentarisation au Québec. Et là il vient de retrouver des photos de sa première exposition en Floride USA il y a presque exactement 20 ans. Il ne lui reste plus aucun de ces tableaux puisqu’il les a vendus.

Chaque artiste devait donner une oeuvre à la ville organisatrice de cette exposition sous tente. Les oeuvres étaient mises aux enchères et les sommes récoltées servaient à payer les frais. Le surplus serait utilisé pour la prochaine exposition. T-Bear avait donné une petite toile représentant le drapeau américain dans la gloire de l’aube. Le tableau avait rapporté aux organisateurs plus que tout ce qu’avait vendu T-Bear ce jour là. Il faut dire que l’encanteur venait de l’annoncer comme étant l’oeuvre d’un « french peinter ». Ça a peut-être aidé.

Voici donc en série les photos retrouvées de cette exposition.

Que T-Bear était jeune et mince en ce début de millénaire !!! Il amorçait alors la soixantaine.
Le fameux drapeau mis à l’encan.
Retour de crevettier à Port St-Joe Floride
Plage de Mexico Beach Floride
Humour Mexico Beach
Petit pêcheur
coucher de soleil Mexico Beach
Coucher de soleil Port St-Joe
coucher de soleil Mexico Beach

Le magicien de la mer

C’est un ami de T-Bear sur fesse bouc qui lui a fait découvrir Ivan konstantinovich Aivazovsky, ce peintre magicien de la mer qui, comme son nom l’indique, était Russe.

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Il fut internationalement connu et admiré au XIXe siècle. À tel point qu’il a été le premier artiste étranger à avoir été décoré de la légion d’honneur. Mais, comme il était peu attiré par les honneurs, il se retira très rapidement dans sa ville natale de Théodosie en Crimée.

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Ce qui ne l’empêcha pas de laisser environ 6000 oeuvres après sa mort à 83 ans.

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Ce qui le caractérise est non seulement la magnificence de la lumière, mais l’émotion magique qu’il crée en notre âme.

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À travers ses peintures de tempête, on se sent envahi par la peur que devaient ressentir ces marins d’autrefois sur leur coque de noix.

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Ainsi évolue notre espèce. On a plus tendance à apprendre aux enfants le génie humain du mal à travers l’histoire des carnages et des dictatures que celui du bien à travers l’art et ses créateurs de beauté que sont les artistes.

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aujourd’hui : La course au matériel scolaire.

 

Nettoyage à sec…

Minous et toutous que T-Bear a observé et à peu près tous les autres animaux se torchent sans vergogne et en public leurs parties intimes à grands coups de langue, ce qui est très économique. les-couilles-du-roi-lion-450x312-49f0c1À part les bébés, malheureusement les humains n’ont pas la souplesse corporelle pour le faire, y compris les yoguistes et les contorsionnistes. Alors, il a fallu trouver d’autres moyens, dont l’incontournable lavage à l’eau…

La toilette dans l'antiquité

La toilette dans l’antiquité

Incontournable ??? Et bien, croyez-le ou non, pendant les 400 ans de l’essor de notre si tant belle civilisation occidentale, l’eau a été bannie de TOUT nettoyage corporel, y compris les parties intimes. Si, si si. maxresdefaultC’est ce qu’a appris T-Bear en visitant virtuellement la très belle exposition qui se tient actuellement sur ce thème au musée Marmottan Monet à Paris : la toilette, naissance de l’intime. Elle est consacrée à l’intimité des dames en peinture, de l’antiquité à nos jours. Messieurs, même pendant la période de lavage à sec, il y a de quoi se rincer au moins l’oeil… .

Fernand Le matte : jeune femme au bain fin du XIXe siècle

Fernand Le matte : jeune femme au bain fin du XIXe siècle

Et c’est là que, eau surprise, il n’y en avait point du XVe au début du XIXe siècle où s’introduisit progressivement mais sûrement dans les moeurs le retour au bain (1 fois par mois pour les riches). L’invention du bidet servit à combler les besoins urgents pendant l’intervalle.

le bidet entre les bains mensuels - peinture de Boilly : la toilette intime ou la rose feuillée

le bidet entre les bains mensuels – peinture de Boilly : la toilette intime ou la rose feuillée

Pendant tout le moyen-âge si décrié, les « étuves » décrassaient régulièrement manants et seigneurs pendant la saison froide, alors que tout ce beau monde se baignait à corps que veux-tu (mais non dévêtu) dans les lacs et rivières comme de tous temps… sauf pendant 4 siècles.

Paris, musée de Cluny - musée national du Moyen Âge. CL2180.

Paris, musée de Cluny – musée national du Moyen Âge. Remarquez que les serviteurs étaient admis car la dame ne se baignait pas nue mais avec une pudique chemise longue.

Alors pourquoi cette phobie si soudaine de l’élément essentiel à la vie ? C’est à cause de la grande peste noire qui a détruit a elle seule de 30% à 50% de la population EUROPÉENNE. Pour une raison mal définie, les chiantifiques de l’époque ont attribué à l’eau la transmission de la maladie. Et donc on a fui comme la peste tout contacte avec un tel élément pestiféré même et à plus forte raison pour le boire, faisant des boissons fermentées leur unique breuvage. 

Toilette par Abraham Bosse 1635. Pas d'eau, mais des parfums.

Toilette par Abraham Bosse 1635. Pas d’eau, mais des parfums.

Et comment faisaient les gens pendant ces 400 ans pour se décrasser au moins l’essentiel ? Ils pratiquaient ce qu’ils appelaient « le nettoyage à sec » avec des linges et en se vaporisant de parfums sauf dans les muqueuses, ça va de soi.

Antoine Watteau : toilette intime. On se nettoyait l'intimité à sec avec des chiffons.

Antoine Watteau : toilette intime. On se nettoyait l’intimité à sec avec des chiffons.

Inutile de vous dire que la vermine festoyait sur leurs corps, ne faisant aucune différence entre riches et pauvres, Ce superbe clair obscur de Antoine De Latour montre justement une femme en train d’écraser une puce ou un pou entre ses ongles.

Georges De la Tour : femme à la puce 1631

Georges De la Tour : femme à la puce 1631

Imaginez l’odeur… Mais T-Bear a appris à ses dépens par l’expérience de sa rustre vie dans le grand Nord sans pouvoir se baigner que tant qu’on sent les effluves des autres, pas de soucis. C’est quand on est perturbé par ses propres émanations qu’il y a problème. D’où, à cette époque, l’usage immodéré des parfums pour les riches et du frottage rituel aux herbes odorantes pour les autres.

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aujourd’hui : nonos sans viande.

Une artiste de broche à foin

T-Bear a découvert par hasard sur le web cette extraordinaire sculpteuse animalière britannique, Kendra Haste.

Kendra Haste donnant la dernière touche à son fameux lion de la Tour de Londres

Kendra Haste donnant la dernière touche à son fameux lion de la Tour de Londres

Très difficile de trouver une biographie sur elle et surtout en français. Rien sur Wikipedia. Après avoir cherché sur Google T-Bear est allé visiter son site et aussi son journal sur fesse-bouc.

fabrication de la maquette en grillage dans l'atelier de Kendra Haste

fabrication de la maquette en grillage dans l’atelier de Kendra Haste

Partout le même texte reproduit dont vous pourrez lire en cliquant dessus la version française pour les malentendants en anglais. ours blancT-Bear vous laisse découvrir ses monumentales oeuvres et partage une vidéo d’elle sur la préparation d’un projet pour la Tour de Londres.

Le gardien de la Tour de Londres n’a pas peur de se faire dévorer par ce bestiaire comme ses ancêtres Chrétiens dans les arènes romaines. bestiaire Tour de LondresSur l’un des murets, des babouins défient la morosité du climat londonien. tower-2-baboonsEt tout ça avec de « la broche à foin » comme on appelle le fil de fer au Québec.

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aujourd’hui : La réforme du Sinistre de l’éducation.

 

 

L’expression universelle

Plus que le rire, l’expression artistique est-elle le propre de l’humanité ? En tout cas les peintures rupestres des grottes préhistoriques en sont le premier témoignage. peintre rupestreC’est une écriture qui n’a ni frontière linguistique ou géographique, ni nationalité, ni couleur de peau car elle parle à tout le monde à travers la vibration de l’âme. Elle est le témoin de la vie de chaque étape dans la longue marche humaine. Elle raconte en même temps les besoins, les émotions et les appréhensions d’une époque.

Guernica de Pablo Picasso

Guernica de Pablo Picasso

Grâce à Jean Marc Delair sur fesse bouc, T-Bear a découvert une jeune et remarquable artiste qui manifeste bien les angoisses et les espoirs de la jeunesse d’aujourd’hui à travers ses peintures numériques.

Yumeei Wenqin Yan

Yuumei Wenqing Yan

Yuumei Wenqing Yan est née le 11 mai 1990 au Sichuan en Chine. Le divorce de ses parents en 1999 a un très fort impact sur elle car elle doit suivre sa mère aux États Unis. À l’âge de 9 ans, la déchirure; changement radical de langue, de culture et d’environnement.

Cette peinture reflète aussi le coeur brisé de la petite Wenqin Yan par le grand chamboulement de sa vie - Wenqin Yan Yuumei

Cette peinture reflète aussi le coeur brisé de la petite Wenqing Yan par le grand chamboulement de sa vie – Wenqing Yan Yuumei

En 2008, à 18 ans, elle est acceptée en art dans la très sélective université de Berkeley en Californie. Elle reçoit le prestigieux diplôme de maîtrise avec mention majeure.

Solitude et désespoir de l'artiste dans un monde dévasté - Yuumei Wenqin Yan

Solitude et désespoir de l’artiste dans un monde dévasté – Yuumei Wenqing Yan

Les peintures que T-Bear partage avec vous l’ont beaucoup touché et sensibilisé. Elles sont imprégnées par la hantise et le désespoir de toute notre jeunesse devant la destruction systématique de la nature et des animaux …

Combien de temps reste-t-il à la faune avant d'être éradiquée ? - Yuumei Wenqin Yan

Combien de temps reste-t-il à la faune avant d’être éradiquée ? – Yuumei Wenqing Yan

à cause d’une civilisation purement matérialiste, uniquement motivée par l’appât du gain immédiat sans penser au lendemain qui vient toujours un peu trop vite…

Noir, noir est devenu le coeur - Yuumei Wenquin Yan

Noir, noir est devenu le coeur – Yuumei Wenqing Yan

et qui compromet à jamais l’avenir des générations futures. Après moi le déluge… empoisonné.

Après moi le déluge - Yuumei Wenqin Yan

Après moi le déluge – Yuumei Wenqing Yan

La génération montante représentera-t-elle l’espoir d’un renouveau malgré tant de mauvaises habitudes prises et d’exemples de gaspillage…

Yuumei Wenkin Yan

Yuumei Wenqing Yan

et l’oppression par ceux qui détiennent le pouvoir au profit d’une poignée qui s’enrichit indûment au détriment de l’avenir, contre celles et ceux qui les contestent et veulent survivre. 

Liberté - Yuumei Wenqin Yan

Liberté – Yuumei Wenqing Yan

Espoir malgré tout chez cette jeune peintre d’un possible Paradis Terrestre où, dans une reprise de conscience, l’humanité arrivera à surmonter sa haine de vivre pour éviter l’inéluctable.

Yuumei Wenqin Yan

Yuumei Wenqing Yan

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Le caricaturiste des enfants : Poulbot

Grâce à son ami Paco, T-Bear a appris avec une grande surprise et une émotion certaine qu’une exposition « Poulbot » se tenait à Paris au musée Montmartre du 24 octobre au 20 décembre 2014. Poulbot expo musée MontmartreMalheureusement il ne peut se permettre d’y aller et d’en profiter pour visiter la famille et les amis Français. Poulbot pipeT-Bear était persuadé que ce grand caricaturiste des enfants était tombé dans les oubliettes de la mémoire humaine. Pantoute, puisqu’on consacre à Poulbot une exposition pendant 2 mois dans le quartier qui fut le théâtre de ses observations. Poulbot terrain à vendreIl faut aimer les enfants et les comprendre comme le firent Poulbot au début du XXe siècle et Charles Munroe Schultz (Peanuts) dans la deuxième moitié pour pouvoir croquer l’enfance.

Peanuts

Peanuts

Bien trop d’adultes tournent en ridicule la naïveté des enfants dans leur imitation des adultes parce qu’elle les met en face de leurs propres problèmes et de leurs propres contradictions. Poulbot pères de 5 enfantsBien sûr les temps ont changé, mais pas la mentalité. Heureusement on ne bat plus impunément les enfants pour un oui ou surtout pour un non. Poulbot Zozo-de-MontmartreÀ l’époque de Poulbot et de T-Bear, les enfants jouaient à la guerre, la vraie, celle qu’ils avaient connue avec 30 ans de différence. Ensuite, au temps des enfants de T-Bear la bataille se faisait entre les cowboys et les Indiens. Et maintenant, ses petits enfants sont plongés dans la guerre des étoiles.

photo T-Bear - archives Noël 2011

photo T-Bear – archives Noël 2011

Où est la différence ? Entre garçons, il s’agit toujours de s’entretuer… seulement les filles de nos jours participent à la bataille au lieu de n’être juste que des soigneuses. Poulbot jouer au docteurCe qui ne les empêche pas de « jouer au docteur »… Poulbot filles souliersni de suivre la mode et de soigner leur apparence comme il y a 100 ans. Poulbot.tétéeOu de poser des questions existentielles… poulbot_Noel_Et qu’on soit garçon ou fille, de faire contre mauvaise fortune bon coeur quand on est pauvre en compensant tout par l’imaginaire. C’est pourquoi les dessins de Poulbot ou de Schultz resteront toujours d’actualité.

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Éléphantesque mon cher Watson

C’était mardi gras hier et T-Bear avait sorti son grand carnaval. Aujourd’hui premier jour de vache maigre, T-Bear se veut éléphantesque. Il vous offre un éléphant artiste. Mais oui, voici la Rembrandt des éléphants en Thailand.

Extraordinaire n’est-ce pas ? Mais être artiste est-ce seulement reproduire même avec talent les mêmes choses ? Ou créer ? T-Bear penche vers la 2e proposition. Un artiste est avant tout un créatif. Car la belle Suda ou son copain ne peuvent peindre ou écrire QUE ce qu’on leur a appris. Des animaux bien dressés en somme. Comme l’explique la suite de la première vidéo : The truth about elephant paintings.

Mais que fait l’école avec nos enfants sinon leur apprendre à écrire ou à dessiner des maisons ou des arbres par la copie ou la répétition ? Ok, tous les enfants ne sont pas des artistes créatifs pour autant, mais chacun reproduit à sa manière ce que le prof lui a montré au tableau et donc il y a des rajouts, des perspectives qui les éloignent des vaines répétitions. Voici de quoi rassurer notre sentiment de supériorité humaine : juste des animaux de cirque. Mais voilà qu’un jeune mâle de 9 ans remet un peu notre assurance en question. Il AJOUTE souvent de nouveaux détails. Regardez-le peindre ces coquelicots, attendre l’inspiration avant de rajouter telle brindille ou telle fleur : elephant painting poppy flowers.

Certains objecteront que cet éléphant n’a jamais vu de coquelicot qui ne pousse pas dans son pays. Et alors ? T-Bear a des amis artistes qui ont peint tigres ou lions dans la savane sans jamais les avoir vu de leurs yeux vus. Voici une vidéo réflexion en 2 parties à ce sujet avec une artiste humaine en art abstrait, malheureusement c’est en anglais pour celles et ceux qui sont allergiques à cette langue, : Awesome Elephant Artist pt1 – Extraordinary Animals – Earth.

 Et la suite : Awesome Elephant Artist part 2.

T-Bear remarque cependant qu’aucun des éléphants ne choisit les couleurs qu’il applique, juste l’emplacement. Peut-être est-ce seulement une question de logistique et non pas par incapacité de l’animal à choisir ses teintes. À vous de tirer vous-même vos propres conclusions. Juste dire que, comme pour le corbeau, ces animaux sont dépourvus du néocortex qui rend si intelligent les primates et nous autres.

N’oubliez pas de jeter un clin d’oeil aux insolences d’un T-Bear libre au pays de la poutine en cliquant sur le logo ci-contre  aujourd’hui : Un éléphant. ça trompe énormément.  

 

  

Le 25e festival de peinture de Masouche

Pour les amis Français de T-Bear, Mascouche est la ville à l’est de Terrebonne, si limitrophe que vous ne vous en rendez pas compte quand vous passez la frontière. Rien ne change, ni l’accent, ni la monnaie et ni les coutumes, juste le conseil municipal et bien entendu les taxes et les policiers. DSCF7947Or donc au Parc du Grand-coteau de Mascouche se tenait le 25e festival de peinture en cette longue fin de semaine du travail. Vous remarquerez peut-être dans votre profonde sagesse que sont aussi des travailleurs les artistes. Mais, des travailleurs autonomes qui comme tous les autres ne sont pas régulés par les heures syndicales, les congés maladie, les jours fériés et les congés payés.

Jean-Marie Tsongo - T-Bear

Jean-Marie Tsongo – T-Bear

S’ils veulent bouffer, faut non seulement qu’ils bossent mais qu’ils fassent leur promotion car pour arriver à vendre, faut en plus trémousser du gagne pain comme les marionnettes à J.M. Tsango devant les galeristes qui vous prennent pour leurs galériens en même temps que votre galette. Être artiste, c’est la galère. Bon, il y en a bien quelques doués par ici par là de la danse du ventre qui réussissent à soulager le porte monnaie des snobs fortunés en broyant du noir comme Pierre Soulages, mais c’est l’exception. Comme pour la chanson, il y a une Céline Dion pour des milliers qui crèvent la faim. T-Bear a payé pour le savoir, lui qui a espéré vivre de son art dans ses vieux jours. La grande majorité des artistes tirent le diable par la queue (pour la manger, celle de devant étant la plus tendre). Donc un gros festival comme celui de Mascouche est le pain béni qui risque de faire rentrer dans son trou le diable.

Reflet d'artistes dans le miroir de la section professionnel - T-Bear

Reflet d’artistes dans le miroir de la section professionnel – T-Bear

Il y avait plus de 80 artistes peintres venus de tous les coins de la province exposer leur talent et du talent, il y en avait. Ils avaient été regroupés en 3 sections plus un petit chapiteau pour les artistes en herbe. Les professionnels au pavillon du Grand-Coteau, les semi-professionnels et amateurs sous un chapiteau et enfin l’invité d’honneur, Jacques Léveillé au petit pavillon.

L'invité d'honneur Jacques Léveillé et la commissaire de l'exposition Marilyn-Anne Ranco -T-Bear

L’invité d’honneur Jacques Léveillé et la commissaire de l’exposition Marilyn-Anne Ranco -T-Bear

Justement, Jacques Léveillé est quelqu’un qui s’est hissé à la force des poignées et vit bien maintenant de son art.

exposition de l'invité d'honneur au petit pavillon - T-Bear

exposition de l’invité d’honneur au petit pavillon – T-Bear

Il a commencé comme illustrateur mais s’est surtout fait connaître comme décorateur scénique au théâtre et au cinéma où il a remporté de nombreux prix et comme concepteur visuel. Son style est profondément figuratif tirant sur le surréalisme comme le montrent les photos.

Une oeuvre de Jacques Léveillé qui a beaucoup plu à T-Bear - T-Bear

Une oeuvre de Jacques Léveillé qui a beaucoup plu à T-Bear – T-Bear

Beaucoup de chose intéressantes chez les professionnels et comme T-Bear ne pouvait pas tous les énumérer, il vous livre celles et ceux qui l’ont attiré.

cliquez sur les petites photos pour les agrandir

Pierrette Cormeau _ T-Bear

Pierrette Cormeau _ T-Bear

Huguette St-Germain - T-Bear

Huguette St-Germain – T-Bear

L'artiste inconnue - T-Bear

L’artiste inconnue – T-Bear

Ainsi dans l’abstrait T-Bear vous invite à voir leurs oeuvres sur leurs sites en cliquant sur leurs noms. Pierrette Cormeau, Huguette St Germain pour ses techniques mixtes et une autre artiste dont T-Bear a perdu la carte mais qui se reconnaîtra ainsi que ses amis. Si elle lit T-Bear, prière de lui laisser son nom pour modification. 

Marie-Claude Courteau - T-Bear

Marie-Claude Courteau – T-Bear

Marie-Claude Courteau dans le paysage.

Josée Duclos - T-Bear

Josée Duclos – T-Bear

À l’aquarelle, Josée Duclos.

Gabriel Lavoie - T-Bear

Gabriel Lavoie – T-Bear

Enfin Gabriel Lavoie un peu hors catégorie de style dans son oeuvre figurative. Isolé à l’extérieur entre les professionnels et les amateurs, deux peintres à leurs chevalet en pleine nature.

Peintre dans la nature - T-Bear

Peintre dans la nature – T-Bear

Chez les semi-professionnels et les amateurs, T-Bear a bien aimé les marines de Carole Dussault

Carole Dussault - T-Bear

Carole Dussault – T-Bear

et le travail un peu étrange de Marco Brunelle.

Marco Brunelle - T-Bear

Marco Brunelle – T-Bear

artiste en herbe - T-Bear

artiste en herbe – T-Bear

Mais son coup de coeur de portraitiste a été pour les expressions magnifiques des portraits peints par Pierre Legendre, un ingénieur à la retraite qui a travaillé sur le projet de la Baie James.

Pierre Legendre - T-Bear

Pierre Legendre – T-Bear

Et puis en partant, il croise une adolescente artiste faisant en esquisse le portrait d’un modèle masqué.

portraitiste en herbe - T-Bear

portraitiste en herbe – T-Bear

À la sortie, dans le chapiteau pour les jeunes, des enfants pouvaient s’exprimer sur des panneaux vitrés. Même si l’art est difficile, la relève est là.

N’oubliez pas de jeter un clin d’oeil aux insolences d’un T-Bear libre au pays de la poutine en cliquant sur le logo ci-contre  aujourd’hui : charmeur de serpent.

 

L’atelier du mercredi : dernier rappel avant la rentrée.

Ça, c'est dans le jardin quand il n'y a pas de vent - T-Bear

Ça, c’est dans le jardin quand il n’y a pas de vent – T-Bear

Or donc, comme tous les mercredis depuis près d’un mois, le dernier atelier du mercredi avant la rentrée s’est tenu en partie au GRAND air et beaucoup à l’intérieur.

À l'intérieur quand le vent prend les toiles pour des cerf-volants - T-Bear

À l’intérieur quand le vent prend les toiles pour des cerf-volants – T-Bear

Vu de l'atelier avec Mathieu au premier plan.

Vu de l’atelier avec Mathieu au premier plan.

Émile, l'as du noir et des mélanges - T-Bear

Émile, l’as du noir et des mélanges – T-Bear

Beau et chaud, idéal pour peindre à l’extérieur, sauf que le vent s’est levé. Après avoir récupéré à la course toiles et

Justin en pleine action - T-Bear

Justin en pleine action – T-Bear

Très sérieuse Charlotte - T-Bear

Très sérieuse Charlotte – T-Bear

assiettes\palettes bien beurrées de peinture, tout le monde est rentré. En révision générale, ils, elle, avaient à peindre avec les 3 couleurs de base leur plus beau souvenir de vacances.

Digne d'un tableau abstrait. Malheureusement le fameux noir a été transformé trop vite pour l'appareil de T-Bear

Digne d’un tableau abstrait. Malheureusement le fameux noir a été transformé trop vite pour l’appareil de T-Bear

C’est fou les nuances qu’ils ont pu obtenir avec seulement le bleu, le rouge et le jaune. Suave, hein ! Émile a même réussi un noir exceptionnel, de quoi faire blanchir de jalousie le peintre Pierre Soulages.

N’oubliez pas de jeter un clin d’oeil aux insolences d’un T-Bear libre au pays de la poutine en cliquant sur le logo ci-contre  aujourd’hui : Primes de départ.

La vie en fleur avec Diane Paquin

Le cochon fou

Le cochon fou

Quand T-Bear se rend au marché public de lÎle-des-Moulins le samedi matin, il va toujours prendre sa fougasse de la semaine et 1 croissant au « cochon fou », 144 rue Chapleau dans le vieux Terrebonne. C’est vraiment très cochon tellement que c’est bon, mais T-Bear vous parlera une autre fois de ces artistes en gourmandises.  Il a l’habitude de retourner dans l’île en flânant dans les petites rues grouillantes de vie en tout temps, cordées de bistrots et de restaurants.

Diane Paquin au début d'une oeuvre - T-Bear

Diane Paquin au début d’une oeuvre sur la terrasse de la Brûlerie – T-Bear

Ce samedi 10 aout, il revenait nonchalamment rue St-Pierre en dégustant son croissant quand il eut la joyeuse surprise de voir une artiste peintre en train de travailler sur la terrasse de la Brûlerie, un café où vous pouvez être conseillés pour choisir le parfum de café dont vous ne pourrez plus vous passer, à emporter ou à déguster sur place tout en grignotant. Évidemment, l’âme de peintre de T-Bear n’a pu l’empêcher de grimper les quelques marches pour venir rencontrer une consoeur. Diane Paquin commençait un tableau… de fleurs, car elle les peint presque exclusivement.

tulipes de Diane Paquin -T-Bear

tulipes de Diane Paquin -T-Bear

À l’huile. Parce qu’elle préfère ce média pour la richesse de ses pigments en même temps que sa texture, sa fluidité, sa brillance et sa transparence. Comme beaucoup d’artistes peintres, elle a commencé la peinture comme un passe-temps avant de s’y donner corps et âme. « La peinture est devenue pour moi un moyen d’expression plus intuitif que conscient, une véritable passion ». Et cette passion on la ressent dans l’éclat des couleurs. Sous son pinceau, les fleurs s’épanouissent dans le rayonnement de la lumière. Autodidacte, elle n’a que faire des styles et des préjugés qui bien trop souvent emprisonnent et empoisonnent les diplômés. T-Bear est monté au 2e étage de la Brûlerie où elle expose depuis juillet jusqu’à fin aout et ses oeuvres illuminaient cet endroit un peu sombre. 

Quelques tableaux éclairent un coin de mur du 2e étage de la Brûlerie - T-Bear

Quelques tableaux éclairent un coin de mur du 2e étage de la Brûlerie – T-Bear

Vous, chers lecteurs (lectrices), qui passerez ces prochains jours par la rue St-Pierre, ne manquez pas de saluer et de jaser avec  Diane Paquin avant de visiter son exposition au 2e étage de la Brûlerie au 732 rue St-Pierre, vous en aurez plein les yeux.

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