Pour les amis Français de T-Bear, Mascouche est la ville à l’est de Terrebonne, si limitrophe que vous ne vous en rendez pas compte quand vous passez la frontière. Rien ne change, ni l’accent, ni la monnaie et ni les coutumes, juste le conseil municipal et bien entendu les taxes et les policiers. Or donc au Parc du Grand-coteau de Mascouche se tenait le 25e festival de peinture en cette longue fin de semaine du travail. Vous remarquerez peut-être dans votre profonde sagesse que sont aussi des travailleurs les artistes. Mais, des travailleurs autonomes qui comme tous les autres ne sont pas régulés par les heures syndicales, les congés maladie, les jours fériés et les congés payés.
Jean-Marie Tsongo – T-Bear
S’ils veulent bouffer, faut non seulement qu’ils bossent mais qu’ils fassent leur promotion car pour arriver à vendre, faut en plus trémousser du gagne pain comme les marionnettes à J.M. Tsango devant les galeristes qui vous prennent pour leurs galériens en même temps que votre galette. Être artiste, c’est la galère. Bon, il y en a bien quelques doués par ici par là de la danse du ventre qui réussissent à soulager le porte monnaie des snobs fortunés en broyant du noir comme Pierre Soulages, mais c’est l’exception. Comme pour la chanson, il y a une Céline Dion pour des milliers qui crèvent la faim. T-Bear a payé pour le savoir, lui qui a espéré vivre de son art dans ses vieux jours. La grande majorité des artistes tirent le diable par la queue (pour la manger, celle de devant étant la plus tendre). Donc un gros festival comme celui de Mascouche est le pain béni qui risque de faire rentrer dans son trou le diable.
Reflet d’artistes dans le miroir de la section professionnel – T-Bear
Il y avait plus de 80 artistes peintres venus de tous les coins de la province exposer leur talent et du talent, il y en avait. Ils avaient été regroupés en 3 sections plus un petit chapiteau pour les artistes en herbe. Les professionnels au pavillon du Grand-Coteau, les semi-professionnels et amateurs sous un chapiteau et enfin l’invité d’honneur, Jacques Léveillé au petit pavillon.
L’invité d’honneur Jacques Léveillé et la commissaire de l’exposition Marilyn-Anne Ranco -T-Bear
Justement, Jacques Léveillé est quelqu’un qui s’est hissé à la force des poignées et vit bien maintenant de son art.
exposition de l’invité d’honneur au petit pavillon – T-Bear
Il a commencé comme illustrateur mais s’est surtout fait connaître comme décorateur scénique au théâtre et au cinéma où il a remporté de nombreux prix et comme concepteur visuel. Son style est profondément figuratif tirant sur le surréalisme comme le montrent les photos.
Une oeuvre de Jacques Léveillé qui a beaucoup plu à T-Bear – T-Bear
Beaucoup de chose intéressantes chez les professionnels et comme T-Bear ne pouvait pas tous les énumérer, il vous livre celles et ceux qui l’ont attiré.
cliquez sur les petites photos pour les agrandir
Pierrette Cormeau _ T-Bear
Huguette St-Germain – T-Bear
L’artiste inconnue – T-Bear
Ainsi dans l’abstrait T-Bear vous invite à voir leurs oeuvres sur leurs sites en cliquant sur leurs noms. Pierrette Cormeau, Huguette St Germain pour ses techniques mixtes et une autre artiste dont T-Bear a perdu la carte mais qui se reconnaîtra ainsi que ses amis. Si elle lit T-Bear, prière de lui laisser son nom pour modification.
Marie-Claude Courteau – T-Bear
Marie-Claude Courteau dans le paysage.
Josée Duclos – T-Bear
À l’aquarelle, Josée Duclos.
Gabriel Lavoie – T-Bear
Enfin Gabriel Lavoie un peu hors catégorie de style dans son oeuvre figurative. Isolé à l’extérieur entre les professionnels et les amateurs, deux peintres à leurs chevalet en pleine nature.
Peintre dans la nature – T-Bear
Chez les semi-professionnels et les amateurs, T-Bear a bien aimé les marines de Carole Dussault
Carole Dussault – T-Bear
et le travail un peu étrange de Marco Brunelle.
Marco Brunelle – T-Bear
artiste en herbe – T-Bear
Mais son coup de coeur de portraitiste a été pour les expressions magnifiques des portraits peints par Pierre Legendre, un ingénieur à la retraite qui a travaillé sur le projet de la Baie James.
Pierre Legendre – T-Bear
Et puis en partant, il croise une adolescente artiste faisant en esquisse le portrait d’un modèle masqué.
portraitiste en herbe – T-Bear
À la sortie, dans le chapiteau pour les jeunes, des enfants pouvaient s’exprimer sur des panneaux vitrés. Même si l’art est difficile, la relève est là.
N’oubliez pas de jeter un clin d’oeil aux insolences d’un T-Bear libre au pays de la poutine en cliquant sur le logo ci-contre aujourd’hui : charmeur de serpent.
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