Ainsi mourut le poisson d’avril

Poissons d’avril

Un jour un vieil ours errant
S’éveillant juste au printemps
Poussé par la faim ou le vent
Entra flâner en ville
Poisson d’avriiil(e)
Poisson d’avriiil(e)

Dandinant son arrière train
Insensible aux coups de frein
Aux cris de fuite des humains
Nez au vent il se faufile
Poisson d’avriiil(e)
Poisson d’avriiil(e)

Et maintenant bien éveillé
L’estomac tout émoustillé
Par l’odeur de viande grillée
D’un restaurant grill
Poisson d’avriiil(e)
Poisson d’avriiil(e)

En panique le monde se pousse
Un policier vient à leur rescousse
Brandissant son arme qui tousse
Et le manque d’un fil
Poisson d’avriiil(e)
Poisson d’avriiil(e)

Soudain apeuré le gros joufflu
Ignorant ces humains confus
Virant de bord placide il s’en fut
Loin des grands périls
Poisson d’avriiil(e)
Poisson d’avriiil(e)

Courageux mais pas téméraire
Au dieu des ours il fit une prière
Et se retrouva près d’une rivière
Encore un peu fébrile
Poisson d’avriiil(e)
Poisson d’avriiil(e)

Il vit une truite bien allongée
Après avoir d’un coup plongé
Et c’est ainsi qu’il a mangé
Ce gros imbécile
Le Poisson d’avriiil(e)
Le Poisson d’avriiil(e)

T-Bear 1er avril 2024

Mais T-Bear c’est complètement NUL l’histoire dans ton poème !!!

Eh ! POISSON D’AVRIL !!! Hahaha

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