Exister ou vivre, là est la question

Exister ? VIVRE ?

Deux verbes pour parler de la même fonction paraissent à priori une redondance. Et pourtant T-Bear perçoit une distinction fondamentale entre les deux.

EXISTER c’est entretenir SON CORPS dans tous ses besoins et exigences, y compris sexuelles bien sûr. C’est assumer en permanence tout le traintrain, les routines que l’on se donne et les manies que ça comporte À TRAVERS LE PLAISIR ET LA SOUFFRANCE. C’est essayer de rendre notre enveloppe, notre couverture du livre la plus attrayante possible pour donner envie de s’y attarder et d’entrer dans le sujet, de lire ce qu’il contient.

VIVRE c’est CE contenu qui révèle NOTRE ESPRIT en perpétuel développement. Épanouir en soi ses pensées, ses idées, ses talents, ses émotions, toutes ces vibrations de l’âme qui transcendent le matériel À TRAVERS LE PLAISIR ET LA SOUFFRANCE.

Mais il est impossible de vivre sans exister et on ne peut pas exister SANS VIVRE. Il y a la cage qui protège l’oiseau et le nourrit et il y a l’oiseau qui est la raison d’être de la cage.

La raison d’être ? ÊTRE ? Est-ce la raison de tout çà ?

La mort serait-elle l’ouverture de la cage pour permettre à l’oiseau libéré de prendre son envol ? Mais sans la cage l’oiseau perd-il ses sens ?

Ou peut-on de son vivant avoir le COURAGE de déployer ses ailes en se libérant du « paraître » à tout prix que notre éducation, notre culture et le PROFIT matérialiste imposent ? Peut-on acquérir une certaine INDÉPENDANCE de vivre tout en existant ?

Mais pour ça il FAUT avoir le fabuleux courage D’ÊTRE. De retrouver et d’assumer son SOI et non plus de l’abdiquer plus ou moins totalement en se soumettant à la facilité du suivre ? Peut-on prétendre ÊTRE SOI tout en continuant à vivre en société ?

Pour se libérer, y-a t’il d’autres choix que de devenir UN berger cannibale si on ne veut pas rester le mouton qui finira inexorablement dans l’anonymat en gigot de Pâques ? Peut-on paître au milieu du troupeau sans devenir obligatoirement le mouton NOIR (ou blanc pour les noirs) ? Ou doit-on à tout prix se transformer en ermite misanthrope et solitaire à l’écart de l’humanité ?

Peut-être bien que toutes ces improvisations chaotiques et contradictoires de nos vampires de bergers en cette période de brutalité pandémique qui secoue la planète vont-elles nous permettre de réfléchir et de nous libérer un peu. T-Bear le souhaite de tout coeur pour toute sa descendance et donc pour l’avenir de l’humanité.

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